Ingénieur / Ingénieure sécurité
Malheureusement, il est pratiquement impossible de devenir ingénieur-e sécurité sans diplôme et/ou formation en France. En effet, ce métier exige des connaissances techniques avancées dans les domaines de l’informatique, de la sécurité et des réseaux. De plus, il est souvent nécessaire de justifier d’une expérience préalable dans le domaine.
Cependant, il existe des formations accessibles sans diplôme préalable, comme les certifications professionnelles (par exemple, la certification CompTIA Security+) ou les formations en alternance (par exemple, le BTS SIO option SISR). Il est également possible de suivre des formations à distance ou en présentiel pour accéder à ce métier.
Quelles sont les conditions à respecter pour exercer ce métier sans diplômes Sans formation
Il est très difficile d’exercer le métier d’ingénieur-e sécurité sans diplôme et sans formation préalable en France. Néanmoins, certaines conditions doivent être respectées pour y parvenir.
Tout d’abord, il est important de se former en continu pour acquérir des compétences techniques solides. Les certifications professionnelles sont un bon moyen de compléter sa formation, tout comme les formations en alternance ou les formations à distance.
Ensuite, il est indispensable de suivre les évolutions technologiques et les nouvelles tendances en matière de sécurité des systèmes d’information. Cela peut passer par la participation à des événements professionnels, la lecture de publications spécialisées ou la participation à des formations continues.
Enfin, il est recommandé d’acquérir une expérience professionnelle significative dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information.
Concernant la VAE (validation des acquis de l’expérience), elle peut être envisagée pour valider des compétences acquises en milieu professionnel mais ne permet pas à elle seule d’obtenir le titre d’ingénieur-e sécurité.
Description en Français du métier concerné
L’ingénieur-e sécurité est chargé-e de garantir la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des systèmes d’information de l’entreprise. Il/elle définit la politique de sécurité à mettre en place, évalue les risques potentiels et met en place les mesures de prévention nécessaires.
Il/elle est également responsable de la gestion des incidents de sécurité (détection, analyse et réparation), réalise des audits et des tests de sécurité réguliers, ainsi que des actions de sensibilisation auprès des utilisateurs de l’entreprise.
Les conditions d’accès à la formation
Pour accéder à une formation en ingénierie sécurité, un diplôme de niveau Bac+2 (comme le BTS SIO option SISR par exemple) est souvent exigé. Cependant, certaines écoles proposent des formations en alternance accessibles avec un niveau Bac.
Il est important de se renseigner auprès des écoles et des organismes de formation sur les pré-requis nécessaires pour être admis à la formation.
Peut-on faire une VAE Si oui comment
La VAE (Validation des acquis de l’expérience) permet de valoriser les compétences acquises en milieu professionnel afin de les faire reconnaître par un diplôme ou un titre professionnel.
Il est possible de faire une VAE pour valider ses compétences en sécurité informatique, mais cela ne permet pas à elle seule d’obtenir le titre d’ingénieur-e sécurité. Il est nécessaire de suivre une formation diplômante complémentaire.
La procédure de VAE s’effectue auprès de l’établissement d’enseignement supérieur proposant la formation diplômante visée. Il est important de se renseigner auprès de cet établissement pour connaître les modalités de mise en place de la VAE.
Quel est le salaire médian en France et dans les autres pays Européens
En France, le salaire médian d’un(e) ingénieur-e sécurité varie entre 40 000 et 60 000 euros brut par an en fonction de l’expérience et des compétences techniques. Ce salaire peut être plus élevé dans les grandes entreprises ou les secteurs d’activité à haut risque.
Dans les autres pays européens, les salaires peuvent être plus élevés ou plus bas en fonction de la conjoncture économique et de la concurrence sur le marché du travail. Par exemple, le salaire médian en Suisse est de l’ordre de 110 000 francs suisses par an, tandis qu’il est d’environ 50 000 euros brut par an en Belgique.