1. Existence
L’assertion d’existence implique que les actifs, passifs et autres transactions existent réellement et sont valides. Le cas échéant, cela signifie que les actifs physiques existent et ne sont pas fictifs. Par exemple, s’il y a une mention d’un certain nombre d’unités de stock dans les relevés financiers, il devrait y avoir des preuves physiques du stock sur les étagères du magasin.
2. Complétude
L’assertion de complétude indique que toutes les transactions et informations qui devraient être dans les relevés financiers sont incluses. Par exemple, tous les coûts liés à un produit spécifique qui ont été engagés pendant une période de temps donnée devraient être inclus dans les coûts des produits finis.
3. Exactitude
L’assertion d’exactitude implique que les transactions et informations dans les relevés financiers sont exactes. Par exemple, si une entreprise a dépensé 10 000 $ pour un nouvel équipement et que cette information est présente dans les relevés financiers, elle doit correspondre aux dossiers de paiement réels.
4. Coupure
L’assertion de coupure implique que toutes les transactions sont enregistrées dans la bonne période de temps. Par exemple, si un paiement a été effectué en décembre mais qu’il n’a été enregistré que le janvier suivant, cela violerait l’assertion de coupure.
5. Droits et obligations
L’assertion de droits et obligations implique que l’entreprise a des droits juridiques sur ses actifs et des obligations juridiques envers ses passifs. Par exemple, l’entreprise doit inclure toutes les obligations de paiement futur dans ses passifs (par exemple, les garanties de produit) et doit inclure toutes les dettes en cours.
6. Evaluation
L’assertion d’évaluation implique que les actifs, passifs et autres transactions sont évalués de manière appropriée selon les normes comptables. Par exemple, si une entreprise a acheté un nouvel équipement pour 10 000 $ mais qu’elle l’a évalué à 20 000 $, cela violerait l’assertion d’évaluation.
7. Présentation et divulgation
L’assertion de présentation et divulgation implique que toutes les informations pertinentes ont été présentées dans les relevés financiers. Cela nécessite une présentation claire et précise des informations financières pour les investisseurs, les organismes de réglementation et les parties intéressées.
Petite FAQ pour compléter cet article
Les assertions d’audit ont été développées par des professionnels de la comptabilité et des régulateurs de l’industrie. Les organismes tels que l’AICPA et l’International Auditing and Assurance Standards Board (IAASB) ont publié des normes et des directives pour guider les auditeurs.
5. Comment les auditeurs utilisent-ils les assertions d’audit pour évaluer le risque
Les auditeurs utiliseront les assertions d’audit pour identifier les risques potentiels de manière à concevoir des procédures d’audit appropriées. Par exemple, si l’entreprise publie des informations financières inexactes, les auditeurs pourraient se concentrer davantage sur les tests de contrôle des informations financières.
6. Quelles sont les limites des assertions d’audit
Les assertions d’audit ne peuvent pas garantir à 100 % que les relevés financiers sont exacts, car il y a toujours une marge d’erreur. En outre, les fraudes peuvent être très sophistiquées et très difficiles à détecter.
7. Comment les assertions d’audit sont-elles liées aux données financières auditées
Les assertions d’audit sont directement liées aux données financières auditées. Elles aident les auditeurs à vérifier l’exactitude, l’exhaustivité et la fiabilité des informations financières.
8. Quels sont les autres types d’assertions d’audit possibles
En plus des sept assertions d’audit de base, il existe d’autres types d’assertions telles que l’assertion de direction, l’assertion d’indépendance, l’assertion de répartition et l’assertion d’objectivité. Ces assertions sont utilisées pour examiner d’autres aspects de l’entreprise, tels que les politiques d’embauche et les relations avec les parties prenantes.