Réponse :
Lors du tournage du film ‘Dernier tango à Paris’, il y a eu des controverses autour de la scène du beurre et du traitement de l’actrice Maria Schneider. Selon les informations actuelles, Maria Schneider a effectivement été forcée à tourner la scène du beurre par le réalisateur Bernardo Bertolucci.
En 2016, une interview de Bertolucci a été publiée dans laquelle il admettait avoir conspiré avec l’acteur Marlon Brando pour ne pas informer Maria Schneider à l’avance de l’utilisation du beurre dans la scène de sexe non simulée. Cette révélation a suscité une indignation mondiale, car cela signifiait que Schneider n’avait pas donné son consentement éclairé pour cette scène controversée.
La scène en question montre Marlon Brando utilisant du beurre comme lubrifiant lors d’une scène de viol simulée. Maria Schneider a déclaré qu’elle se sentait « humiliée » et « violée » par cette expérience. Elle a décrit comment Bertolucci et Brando avaient manipulé la scène pour obtenir une réaction réelle de sa part, ne lui laissant pas la possibilité de refuser ou de comprendre pleinement la nature de la scène avant de la tourner.
Cette révélation a soulevé des questions sur les pratiques de tournage et le consentement éclairé des acteurs dans l’industrie cinématographique. De nombreux acteurs et cinéastes ont condamné le comportement de Bertolucci et Brando, soulignant l’importance du consentement et de l’éthique sur un plateau de tournage.
Comment
Bertolucci a admis dans l’interview que le but était de créer une « réaction » authentique de la part de Maria Schneider, en utilisant le beurre comme une surprise pour susciter un sentiment de « viol » sur le plateau. Cela indique une manipulation intentionnelle de la part du réalisateur afin de réaliser une performance plus réaliste.
Maria Schneider a révélé que la scène n’était pas dans le scénario original et que Bertolucci l’avait créée pendant les répétitions, en laissant peu de temps à Schneider pour se préparer mentalement à cette scène difficile. Cela souligne le manque de communication et de respect du consentement de l’actrice.
Pourquoi
La raison derrière cette approche controversée du tournage par Bertolucci et Brando est ouverte à interprétation. Certains soutiennent qu’ils pensaient qu’en mettant Schneider dans une situation réelle et choquante, cela améliorerait sa performance. D’autres y voient une manipulation abusive de pouvoir et une exploitation de la vulnérabilité d’une actrice.
Cependant, quelle que soit la motivation, il est clair que l’action de Bertolucci et Brando a été considérée comme violation du consentement éclairé et comme une expérience traumatisante pour Maria Schneider.
Quand
Ces événements se sont déroulés lors du tournage du film ‘Dernier tango à Paris’ en 1972. Cependant, les révélations sur le traitement de Maria Schneider par Bertolucci et Brando n’ont été rendues publiques qu’en 2016 lors de la diffusion de l’interview de Bertolucci.
Où
Les événements se sont produits sur le plateau de tournage du film ‘Dernier tango à Paris’ à Paris, en France.
Qui Comment et Pourquoi
Bernardo Bertolucci, le réalisateur, et Marlon Brando, l’acteur principal, sont les principales personnes impliquées dans les événements controversés du tournage de ‘Dernier tango à Paris’.
Bertolucci a admis avoir conspiré avec Brando pour ne pas informer Schneider à l’avance de l’utilisation du beurre dans la scène. Il voulait obtenir une réaction réelle de Schneider en la prenant par surprise. Cela démontre une manipulation intentionnelle et un abus de pouvoir de la part du réalisateur pour obtenir une performance plus réaliste.
La raison derrière cette approche controversée du tournage par Bertolucci et Brando peut être interprétée différemment. Certains pensent qu’ils ont agi de cette manière pour améliorer la performance de Schneider, d’autres y voient une manifestation abusive de pouvoir et une exploitation de la vulnérabilité de l’actrice.
Il est important de noter que cette réponse est basée sur les informations fournies par les sources [2] et [3] consultées le 29 août 2023.