Il est assez rare de remarquer que Daniel Riolo est, pour une fois, assez en phase avec l’OM, engagé dans une croisade pour défendre Mehdi Benatia, sanctionné de trois matchs de suspension (plus trois matchs avec sursis) pour avoir chargé contre les arbitres après la victoire phocéenne lors de l’Olympico (3-2).

« Pour moi, avec Eric Roy, ils ont équilibré dans l’exagération. En aucun cas, ça ne doit mériter trois matchs ! Quand tu vas à la Commission, il faut avoir un casier, un passif… Benatia vient d’arriver dans notre championnat et c’est la première fois qu’il pique une colère dans le couloir », déplore Riolo dans l’After Foot sur RMC.

Riolo estime que cela ne méritait pas plus d’un match. S’il ne croit pas au « manque de respect » de l’institution OM par les instances (« les Marseillais nous abreuvent de vidéos et de classements. Aulas avait fait ça il y a 10-15 ans. Tu peux le tourner dans tous les sens, tu trouveras de la même façon des manques de respect pour d’autres clubs »), Riolo s’insurge surtout contre le barème.

« Je ne comprends pas les trois matchs plus trois matchs avec sursis. Il fallait lui dire de ne pas s’énerver comme ça. Je ne pense d’ailleurs pas que c’est par la colère que tu te fais respecter par les arbitres. Je ne crois pas que ça fonctionne ce genre de rapport (…) Mais trois matchs, c’est trop ! Un match, c’était bien ».

S’il ne cautionne pas le discours victimisant des Marseillais, Daniel Riolo trouve abusive la sanction prise par la LFP à l’encontre de Mehdi Benatia (OM). Il estime que la Commission de discipline a fait du zèle pour calmer les ardeurs

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