« Faire valoir ce que de droit. » Une expression typique qu’on retrouve souvent dans le monde administratif ou juridique. Elle est utilisée dans les courriers, les documents officiels, et parfois dans les conversations formelles. Mais qu’est-ce qu’elle veut vraiment dire ? De mon point de vue, elle évoque le fait de réclamer ce qui nous est dû, ce à quoi nous avons droit, dans le respect des lois en vigueur. Ce n’est pas juste une phrase banale : elle a un poids symbolique et pratique très fort.
1. Définition de l’expression
« Faire valoir ce que de droit », ça veut littéralement dire : exercer ou mettre en avant ses droits, en fonction des lois et règlements applicables. Elle indique une action formelle, souvent dans un cadre juridique ou administratif.
Exemple : Vous envoyez un courrier à votre employeur pour faire valoir vos droits liés à un contrat : congés payés, heures supplémentaires. Vous réclamez, avec justification, ce qui est légitime selon le texte légal ou contractuel.
2. Origine de l’expression
L’expression vient directement du langage juridique. Historiquement, elle s’est imposée dans le cadre de la rédaction de courriers formels. Elle est utilisée pour rappeler que, dans un conflit ou une demande, la personne qui l’écrit ne demande rien au hasard. Elle s’appuie sur des textes, des lois, des droits.
On la retrouve souvent dans des documents officiels comme les lettres de réclamation, les notifications d’un avocat ou même des plaintes adressées à l’administration.
3. Dans quels contextes peut-on l’utiliser ?
Franchement, cette formule est utile dans une multitude de situations, surtout quand il s’agit de réclamer quelque chose de manière formelle.
A. Relations professionnelles
Si vous êtes salarié(e), vous pouvez utiliser cette expression pour défendre vos intérêts. Exemple pratique :
- « Je vous demande, par cette lettre, de faire valoir ce que de droit concernant mes indemnités de licenciement. »
B. Litiges juridiques
Lorsqu’il y a un conflit, cette formule permet d’introduire une demande fondée sur des bases légales. Exemple pratique :
- « Dans le cadre de ce litige, je me permets de faire valoir ce que de droit en application de l’article X du Code civil. »
C. Échanges avec l’administration
Pour les demandes de documents, paiements ou autorisations, cette phrase est parfaite pour donner du poids à votre requête. Exemple pratique :
- « Je vous adresse ce courrier afin de faire valoir ce que de droit concernant la régularisation de mon dossier. »
4. Pourquoi cette formule est-elle si utilisée ?
Je trouve que cette phrase a un côté puissant. Elle n’est pas agressive, mais elle montre que vous êtes sérieux. Elle met en avant le fait que votre demande est légitime, justifiée par des règles ou des lois.
Ce qu’elle transmet :
- Le respect des procédures. Vous suivez les règles, vous vous appuyez sur des textes.
- La crédibilité. Vous ne parlez pas dans le vide ; vous réclamez ce qui vous est dû.
- Une neutralité formelle. Elle reste objective, sans emporter de ton émotionnel.
5. Les erreurs à éviter avec cette expression
Même si elle est efficace, « faire valoir ce que de droit » peut être mal utilisée. Voici quelques pièges fréquents :
A. L’utiliser sans justification
Dire « faire valoir ce que de droit » sans avoir de base légale ou réglementaire, c’est risqué. Si vous ne vous appuyez pas sur un texte ou un contrat, votre demande peut perdre en crédibilité.
B. Confondre avec une réclamation émotionnelle
Cette expression est formelle, pas personnelle. Elle ne doit pas être utilisée pour exprimer un mécontentement vague.
C. Négliger le contexte
Utilisez cette formule uniquement si vous êtes dans un cadre administratif ou juridique. Dans une conversation informelle, elle paraît déplacée.
6. Exemple de lettre type avec cette expression
Pour vous donner une idée concrète, voici une lettre complète :
Objet : Demande de régularisation – Faire valoir ce que de droit
Madame, Monsieur,
Par la présente, je vous informe de ma demande de régularisation concernant [préciser la situation, ex : mes congés payés].
En effet, selon [le texte législatif ou contractuel], je bénéficie de droits que je souhaite voir respectés. Je vous demande donc de bien vouloir procéder au traitement nécessaire pour faire valoir ce que de droit en la matière.
Vous trouverez ci-joint les documents justificatifs liés à ma demande. Je reste à votre disposition pour tout complément ou échange à ce sujet.
Dans l’attente de votre retour, je vous prie d’agréer mes salutations distinguées.
[Votre signature]7. Les alternatives possibles
Si vous trouvez que « faire valoir ce que de droit » est trop formel ou répétitif, voici des variantes :
A. Synonymes légaux
- « Exercer mes droits. » Exemple : « Je souhaite exercer mes droits concernant la résiliation du contrat. »
B. Reformulations adaptées
- « Régler ce litige conformément aux règles établies. »
- « Mettre en œuvre les dispositions prévues par la loi. »
Ces alternatives permettent de garder un ton sérieux sans être trop rigide.
8. Pourquoi j’aime cette expression
Je trouve qu’elle a ce côté précis, structuré. Elle n’est ni agressive ni faible. Elle montre que vous maîtrisez le sujet. De plus, elle crée une distance professionnelle qui est souvent utile dans des échanges officiels.
Cette expression est plus qu’une simple phrase : c’est un outil juridique et administratif qui affirme votre sérieux et votre légitimité. Alors, avant d’envoyer votre prochaine lettre formelle, n’hésitez pas à l’utiliser pour donner du poids à votre demande.