Selon l’hypothèse la plus répandue, l’expression aurait été popularisée par le célèbre écrivain allemand Johann Wolfgang von Goethe dans son livre « Les Affinités électives », publié en 1809. Dans ce roman, l’un des personnages déclare que « Venise est un lieu dont le seul aspect console de vivre, et où il est bon de mourir après avoir vu ». Cette phrase a été interprétée comme étant à l’origine de l’expression, bien que Goethe ne l’ait pas formulée exactement de cette façon.
Cependant, il est important de noter que cette interprétation reste discutable. D’autres théories existent quant à l’origine de l’expression. Par exemple, certains affirment que l’expression serait née de la réputation romantique et envoûtante de Venise elle-même, qui était considérée comme la destination ultime pour les amoureux. Voir Venise était donc associé à un accomplissement ultime, tant sur le plan sentimental que sur le plan de la découverte artistique et culturelle.
Il convient également de mentionner que le tourisme a joué un rôle important dans l’association de l’expression avec Venise. La ville est connue pour attirer des millions de visiteurs chaque année, ce qui en fait l’une des destinations touristiques les plus populaires au monde. Sa beauté unique, ses canaux romantiques et son riche patrimoine historique et artistique en font un lieu de choix pour les voyageurs. L’expression serait donc devenue une façon imagée de dire que voir Venise est une expérience inoubliable et sublime, digne d’être vécue avant de mourir.
En conclusion, l’expression « Voir Venise et mourir » trouve son origine dans la littérature et la fascination pour la ville italienne. Qu’elle soit attribuée à Goethe ou à l’imaginaire romantique, elle symbolise l’idée d’une expérience ultime et inoubliable. Aujourd’hui encore, Venise continue d’attirer des visiteurs du monde entier, prouvant ainsi que l’expression conserve toute sa pertinence.
Sources :
– « Voir Venise et mourir », Les Expressions Françaises, consulté le 10 septembre 2021
– « Voir Venise et mourir », L’Internaute, consulté le 10 septembre 2021